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jeudi 1 juillet 2021 • 9 min de lecture

Les marchés financiers internationaux veulent votre sang

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En occident, je rencontre deux énormes problèmes. Le premier est que les hommes perdent leur capacité à vivre libres sur une terre généreuse aux ressources presque illimitées. Le second est que les hommes n'ont pour la plupart aucune idée du premier problème. Néanmoins certains font mine de ne pas savoir par lâcheté et par peur de perdre le peu de biens matériels qu'ils possèdent, d'autres comme moi cherche une solution.

Après quelques mois d'analyses et d'appels pour créer un mouvement de contestation, je m'aperçois que les gens sont pour la plupart inconscients de ce qui se passe. Ils pourront tous vous parler des derniers potins d'hollywood ou de la vie bourgeoise du jet set français, dont il ne feront jamais parti, mais ils n'ont aucune vision ou connaissance minimum à discuter d'économie, d'histoire du monde et j'en passe. Le pire est qu'ils savent tous qu'ils ont raison sur tous les sujets. La capacité d'écouter et d'apprendre se fait de plus en plus rare. Les jeunes capables de résoudre des formules mathématiques vieilles du XVIII° siècle ou d'acheter du bitcoin pensent être des génies. Les autres arrivés à un certain âge, me parlent de la protection de leurs acquis sociaux, de leur retraite méritée en échange de plusieurs décennies de labeur. Aucun de se poser la question de savoir d'où vient l'argent qu'ils réclament, de la justification de la conservation des acquis, etc. Pour vraiment comprendre le système, il faut avoir un minimum de connaissance en gestion de contrat, économie, justice, politique, construction et gestion d'entreprises sur le plan national et international pour ne citer que ces domaines de connaissance. On comprend très vite pourquoi le mouvement des gilets jaunes s'est essouflé aussi vite. L'idée géniale de mettre dans la tête des gens qu'un monde meilleur serait sans Dieu, ni maîtres permet depuis la révolution franc-maçonnique de 1789, de contrôler ce qu'ils appellent un citoyen. Le désir profond de s'unir sans désigner de chef permet de créer des groupes sans tête. Le désir d'accumuler des richesses sur un plan personnel dans une quête sans fin vers le bonheur permet d'isoler chacun derrière leur ego. Être isolé dans une société, c'est absurde.

Le monde est ainsi fait que l'homme aujourd'hui accepte de vendre sa liberté contre du crédit qui lui permettra d'acheter des choses dont il n'a pas besoin. L'argent est l'outil principal pour contrôler les masses qui se procurent du papier toilette à jeter dans de l'eau potable, des objets connectés qui traquent tous les mouvements qu'il faut changer tous les deux ans, des casseroles à changer tous les cinq ans, une voiture à changer tous les dix ans, une maison à payer toute sa vie pour devoir la diviser entre ses enfants qui paieront l'état des frais de succession.

Le Français, comme tout autre citoyen moyen de l'occident, est pauvre économiquement et intellectuellement. C'est à dire que l'écart entre la classe moyenne et les riches est tel que la première est aujourd'hui considérée comme pauvre et la seconde ultra riche. Notons que sur le plan politique, les pauvres sont un problème car potentiellement le combustible de la prochaine révolte. Alors que sur le plan économique, les pauvres sont une aubaine.

L'Union Européenne a pour but de dissoudre les états pour un jour se dissoudre elle-même. Des individus contrôlés par des machines ne pourront jamais se révolter contre personne. La responsabilité étant transférée de l'État à l'individu, l'homme objet de consommation paye pour vivre. C'est l'esclavage parfait.

Les banques, toujours plus créatives, créent de l'argent tout droit sorti d'un chapeau de magicien. Notons que la population est encerclée par deux types de banques. Les petites banques qui tiennent les comptes et les plus grosses celles qui définissent les règles. Les petites spéculent sur les marchés financiers et les grosses manipulent les lois des états soumis pour faciliter la création de nouveaux marchés financiers internationaux. Par exemple, nous pouvons considérer la société générale comme une petite banque et la banque centrale européenne comme une grosse. Les petites sont celles qui vous font croire au système, celles qui participent à créer l'illusion. Leur but est de vous faire payer des intérêts sur de l'argent qui n'existe pas. La plupart des pauvres n'arrivant pas à rembourser, les banques ont créé des compagnies d'assurances qui permettent de rembourser la perte de profits sur la dette. Le montant du remboursement dépend du contrat établi lors de l'enregistrement de la dette. Si vous avez un peu d'argent accumulé, on vous proposera d'acheter des produits financiers qui sont pour la plupart des prédictions faites sur la capacités des masses à rembourser la dette. Si vous êtes très riche, vous pouvez acheter des assurances sur des produits qui regroupent plusieurs produits plus petits et ainsi augmenter vos gains. C'est génial ! Ces pourris de banquiers créent de la valeur à partir de rien. Vous, vous devez travailler pour créer de l'argent. C'est la valeur du travail, c'est le cœur du système socialiste. Les banques prennent l'argent que vous fabriquez à la sueur de votre front contre une autorisation de fabriquer de la dette, appelé plus communément du crédit, soit de l'argent irréel.

Les pauvres se saignent toujours plus pour rembourser les intérêts prélevés sur les crédits. En moyenne et selon les banques ces intérêts sont à hauteur de 30%. Votre compte d'épargne vous rapporte entre 0,1% et 4% selon les cotisations que vous choisissez. J'y reviendrai. Pour avoir accès à ces 30%, il faut être riche et éduqué économiquement. Les pauvres pensent que placer de l'argent en bourse est dangereux. Les riches placent leur argent sur des actions protégées qui rapportent entre 10 et 30% par an. Je vous laisse deviner qui payent. Les banques sont toutes privées. Lorsque vous travaillez vous recevez un salaire qui doit être déposé dans un compte en banque soit par chèque, soit par virement bancaire. Pour utiliser un compte bancaire, vous dépendez uniquement d'options privées. Aussi pour attirer les pigeons, les banques offrent de l'argent contre des dépôts. Toutes les banques régulent ensemble les flux monétaires des pays et les taux appliqués aux comptes. Un bon client est quelqu'un qui demande du crédit et qui le rembourse au moins la partie profitable, le reste n'étant que le remplissage d'une erreur mathématique fabriquée.

Prenons deux exemples de pigeons.

Le premier client prend un crédit et le rembourse vite, il paye le minimum d'intérêts. C'est un mauvais client dans le sens où il paye peu de produits créditeurs. Pour ce type de profil, la banque lui proposera des produits bloqués sur x années offrant des assurances vies ou autres avec un retour garanti de 8% par an. L'état se servira lors des mouvements d'argent, prenant un pourcentage sur les gains accumulés. La banque proposera à son client des cartes de crédit de différentes couleurs, toutes avec des cadeaux ou des points cadeaux en échange d'un abonnement. C'est en quelque sorte un club privé. La banque offre également des produits à intérêts plus élevés aux clients les plus riches tout en récupérant ces gains sous une autre forme. Il faut comprendre que la banque a toujours une main tendue vers vous avec de l'argent et une autre dans votre poche pour se servir.

Le second client est pauvre. Il ne prend pas de crédit car il n'a pas les moyens de prendre un crédit. C'est ce qu'on lui dit. N'ayant pas d'argent, il est souvent dans le besoin. Un besoin fictif créé par une faible estime de soi et une comparaison constante aux autres le pousse à demander une autorisation de dépassement. Après tout, la banque est là pour l'aider ! Son compte a maintenant un zéro négatif. Il peut dépenser de 300 euros à 1000 euros de plus selon les négociations avec son conseiller financier. Quelle belle appellation ! Le Larousse nous donne cette définition du conseiller financier : “Indiquer à quelqu'un ce qu'il doit faire, lui recommander quelque chose ou quelqu'un ; donner l'avis de faire telle chose, suggérer.” Donc on ne parle pas de sachant responsable mais de quelqu'un qui dit à une autre personne ce qu'il doit faire. Dans le contexte d'une banque privée, il est hors de question de se tirer une balle dans le pied. Le pauvre a reçu une éducation qui le pousse à chercher du confort inutile pour se soustraire de sa réalité. La télévision, la radio, les publications sur les produits facebook, sur tik tok, et autres le confinent dans une fausse réalité où l'homme binaire non genré est libre de cliquer et de consommer des données le séparant toujours un peu plus de la réalité. Le pigeon pose une question, le conseiller financier doit lui répondre et défendre les intérêts des marchés financiers à tout prix. Il lui accorde donc son dépassement qui est en fait un produit financier vendu au pauvre à son insu. Un avocat vous dira que le pauvre a consenti et signé le contrat indiquant tous les risques. Ces contrats que personne ne lit jamais mais qu'on signe quand même car après tout, est-ce qu'on a le vraiment le choix ? C'est une vraie histoire Faustienne. Le pauvre se retrouve donc à utiliser cette petite provision d'argent irréel qu'il remboursera probablement sur 10 ans ou plus s'il décide de le rembourser en faisant un crédit à la consommation de 5000 ou 10.000 euros qui le noiera dans une dette infinie. Néanmoins cette dette ne l'empêchera pas de cumuler d'autres crédits qui lui permettront de se procurer du papier toilette, des objets connectés, des casseroles, une voiture, une maison, etc.

Un vocabulaire toujours plus incompréhensible vous empêche de comprendre ce qu'on vous fait. La signification des mots est inversée pour vous faire perdre tout sens de la réalité. On tourne en rond dans un système qui détruit les peuples, dissout les États dans le but de créer des individus isolés. Aujourd'hui, avoir des enfants est un poids pour la famille toujours plus endetté, par contre tuer des fœtus on vous dit que c'est bien. Les États vous font culpabiliser sur votre couleur de peau, votre terre, disant que vous êtes des privilégiés. Par conséquent, vous devez accepter de repeupler votre terre avec des gens venant de tous horizons. Cela prendra le temps qu'il faudra, mais il est évident que les gens qui travaillent sur ces projets de destructions ne sont pas pressés. Plus c'est lent, plus ils savent qu'ils réussiront.

L'idée ici n'est pas de pointer une personne ou un groupe de personnes car c'est une perte de temps. Ces groupes mutant et se divisant toujours travaillent vers un but commun mais chacun à sa façon. Ces démons veulent tous rogner le même os. Notre but, en tant qu'homme libre, est de créer les conditions qui empêcheront ces forces maléfiques de réussir. Nous devons nous réunir et travailler ensemble à la création d'un but commun. Il y a de nombreux sujets à traiter, le premier étant celui de la révolution des peuples.

Tous les gens qui vous exposent des modèles de sociétés sans vous parler de reprendre activement le pouvoir vous font perdre votre temps. Manifestez vous, il faut des hommes et des femmes courageux capables de rejoindre des projets révolutionnaires.

Les peuples libres ou l'esclavage global

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